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Pour des informations sur ce stalag, vous pouvez consulter le bulletin mensuel du Stalag IIIA (Bulletin du Mouvement Pétain) mis en ligne sur le superbe blog “Les Journaux de prisonniers et d’associations de prisonniers (1940-2005) de la Seconde Guerre mondiale (Stalags et Oflags)” de Dominique Bouchery.
N°4 – avril 1943 / N°8 – août 1943 / N°3 mars 1944.
Vous pouvez également consulter le site wikipedia (en anglais): Stammlager III A et le site de la ville de Luckenwalde (en allemand).
Mon père a été prisonnier dans la stalag III A. C’était à la fin de la guerre, avant de rentrer en France. Avant cela, il avait été fait prisonnier sur la ligne Maginot au printemps 1940. Il a d’abord été envoyé à Trèves où il est resté quelques mois, puis ensuite il est allé à Russelsheim pour travailler dans l’usine OPEL. Il a été libéré par l’armée russe, envoyé à Berlin et rapatrié en France en juin 1945.
Je n’ai malheureusement que très peu de renseignements sur cette époque. Mon père n’en parlait pas trop. Durant sa captivité il a contracté une infection des bronches et toute sa vie il a eu des problèmes avec ça. Il est mort en mai 1979 à l’âge de 64 ans d’un cancer des voies respiratoires.
Je viens de découvrir une photo d’un groupe de 13 prisonniers de guerre transmise par mon père qui dépendait du stalag III A kommando 416 F, photo transmise à sa fiancée en Bretagne (elle deviendra son épouse).
Mon père Pate Louis Charles est incorporé le15 octobre 1938 , 2eme classe le 4 novembre 1938 2eme classe service auxiliaire par la commission de réforme de Châlons sur Marne le 18 janvier 1939 . Aux armées le 14 octobre 1939 . Fait prisonnier le 1 juin 1940 à Loos les Lille , interne au stalag 3 A ( Lukenvalde ) sous le matricule 35-678 , rapatrié le 3 juin 1945 démobilisé le 13 juin 1945 , libéré définitivement par anticipation de toute obligation comme père de 6 enfants le 25 janvier 1958 .
Je n’ai aucune information de ses années de captivité. Si quelqu’un peut m’aider, je prends et vous en remercie.
Avec les courriers de mon père Joseph Baby , j’ai retracé en partie son histoire. Après sa capture à Fermont le 29 juin 1940 , il a été prisonnier au stalag IIIA 861 ( juillet aout) puis est parti au stalag IIID 202 kommando 14 à Falkensee durs travaux au bord des voies(septembre octobre) puis au 109 ,travaux de cultures, puis dans une entreprise OMO-Gotze travaux durs , puis kommando 14 grand froid ( novembre décembre) et souvent rien à manger.Il a été à l’hopital pour malaise puis pour blessure au bras (4 jours).Janvier 1941 changement de kommando 109 travail dans une grande imprimerie papeterie, logé sur place,mange mieux. 1942 : toujours à l’imprimerie, il écrit : « Encore une année qui vient de mourir avec elle bien des choses ,mais rien ne s’oublie. Jusqu’à ce jour je me suis bien plié en prisonnier chez l’ennemi et je resterai plié coûte que coûte, je veux rester ce que reste un homme, souffrir les chantages dont je suis tous les jours l’objet. À cela j’ajouterais aucune bassesse de ma part, je ne suis pas un sujet de propagande, ni un pitre, mais simplement en être privé de vie, pantin qu’on fait marcher par écrit. Il a été question de faire pour nous prisonnier je dirai pour moi beaucoup de choses pas d’illusion; je citerai par exemple nos sorties libres dans Berlin, durant les fêtes de fin d’année ; c’est exact durant trois dimanches ceux qui l’ont désiré ont pu circuler librement, par petits groupes, dans les rues de la capitale. En ce qui me concerne, vu les conditions exigées dans les sorties, et pour rester ce que je dois rester, je me suis abstenu. À l’heure actuelle nos fameuses sorties sont supprimés ,tout au moins dans mon kommando.
En juin 1942 , évasion, 5 semaines de « stage » juillet 1942 il a été interprète dans une compagnie de camp, ( IIID 500) puis dessinateur( IIID 700); en octobre 1942 , travaux de camps (IIID 500).
10 mai 1943 « Chère maman ne t’en fais pas, le temps semble s’améliorer pour nous toutefois je ne me fais pas d’illusion, je peux encore rester longtemps prisonnier et surtout pour ta part n’écoute pas les bruits qui paraissent trop avantageux ;plusieurs de mes camarades sont partis en permission pour revenir ensuite à titre civil ,d’autres passés directement à l’état civil; je ne crois pas que ces arrangements me touche étant donné mes deux évasions et autres punitions …. »
Septembre 1943 changement de kommando (IIID 201) vit à Berlin.
Octobre 1943 : civil à Berlin.
Avril 1944 : « j’ai bien envie si la possibilité me semble bonne de jouer une troisième fois ma chance. Jamais deux sans trois. Les jours qui suivent vont décider. C’est une idée qui me taquine bien la cervelle. »
19 juin 1944: (IIID 430) enfermement après évasion : « depuis quelques jours une phase nouvelle se présente pour moi. Phase plusieurs fois vécue déjà. Mon stage sera de plusieurs semaines et je redeviens ainsi, à mes malchances la faute, ce que j’ai été ;tout cela n’est qu’une question d’habitude, ma foi, je l’accepte. J’ai encore grande possibilité de me donner remède ,et dit-on, l’espoir fait vivre . »
Fin juillet 1944 (IIID430) toujours enfermé : « Malgré toute la dureté, je vais bien, pas trop de quoi se caler les dents, peu importe l’espoir est là. Je ne compte pas rentrer cette année encore persuadé de passer l’hiver, si les événements n’augmentent pas de vitesse. Oui le temps est bien long, bien plus long encore lorsque l’on est à l’ombre toujours à la merci de prendre un coup de soleil. »
Aout 1944( IIID 224) traville dans une fabrique de montage électrique.
25 mai 1945 Hildesheim (Hanovre)American Red cross
« ma chère maman combien de longues journées d’angoisse j’ai dû passer j’ai dû penser à toi à Baptiste et Jean à vous seul penchés sur mon triste sort durant 5 longues et terribles années de souffrance. Combien de fois mon cœur comme le votre a-t-il dû se serrer, les larmes ont coulé, l’espoir cet espoir fantôme n’était plus qu’un spectre de mort. Maintenant tout est fini le conte a sa fin ,un vrai conte qui va dans quelques jours me ramener parmi vous. Ma joie est grande, le passé néfaste n’est plus avec vous je veux fêter ce jour heureux et retrouver enfin la tiédeur qui m’a tant manqué.
Ma chère maman je te dis à bientôt ouvre sur toi de nouvelles pensées ,oui quelques jours seulement nous séparent de tout mon cœur je t’embrasse Joseph » .Amicalement ous donne d’autres infos et photos bientôt.
Bonjour
Mon père PUYBONNIEUX René né le 08/05/1919 à Thiviers Dordogne a était fait prisonnier le12/06/1940 a EPOYE dans la Marne
envoyé au stalag 3 A numéro prisonnier 3989 puis il a travaillé dans une ferme Son matricule
militaire Français 1471.
Il a même était opéré de l’appendicite pendant sa captivité .
Je recherche des renseignements le concernant .
Cordialement Catherine Moreau